2005-12 Casim 4/06 (BDL Tourism Team)

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CR par jejelaspi :

Je m’y colle, à force de bizuter les petits nouveaux en leur demandant de faire les CR, plus personne ne peux profiter de mon talent pour les rédiger, quel dommage n’est-ce pas.

Bon donc CASIM examen… 1ère… ça tourne…

Je me pointe tranquillement à 9h comme précisé sur les nombreux mails envoyés par Mr et Mme CASIM au foyer de l’aubinière.

Le parking du foyer, n’est pas désert mais disons que l’on a comme même largement la place de faire son demi-tour, ce que je m’enploie à faire avec dextérité (il faut bien épater les monos avant l’exam), sous le regard admiratif de quelques pigeons (non non les oiseaux).

Il semblerait que la motivation soit moins important pour un examen que pour une sortie circuit, pourtant dans un cas comme dans l’autre il n’est pas difficile de paraitre ridicule.

Je découvre les moniteurs attablés (aucun commentaire sur ce qu’il y avait dans les verres). L’objectif de leur rencontre matinale était d’élire le responsable des moniteurs, chose faite à l’unanimité moins une voix (celle de Jean Luc probablement), ce sera Jean Luc.

Les arrivées se succèdent enfin avec en particulier une dizaines d’angevins qui viennent passer leur examen avec nous. Objectif de la première partie de la matinée, la théorie (UN PAR TABLE, CHACUN SA FEUILLE DE BROUILLON, ON REGARDE PAS SON VOISIN, LES ANTISECHES ET CALCULATRICES SONT INTERDITES ET LE PREMIER QUE JE VOIE TRICHER ON LUI CREVE LES PNEUS !!!!) donc chacun planche pendant 15 mn sur les suptilités de la langue secouriste, mecaniste, orientatonniste et securité routieriste. Je sortais le premier en me rappelant que je m’étais juré à la fin de mon examen de fin d’étude de ne jamais plus oublier de réviser. Chacun sort au fur et à mesure et quand tout le monde est bien sorti, nous voyons débarquer notre ami cyrill, qui avec une moue très démonstrative nous fais un « ah ouais c’était pas dix heures, oh bah zut alors… », il passera l’écrit un peu plus tard.

Nous voila donc partis par petits groupes, CASIM oblige, direction le parking de « je sais plus le nom, mais pas loin du pont de Cheviré » comme je le dirais à vale plus tard. Moquez vous si vous voulez de mon sens de l’orientation mais il nous a falu un nombre impréssionnant de détour de demi-tours pour y arriver. (Rally des monos, note maximum 2/20).

La s’installe des petits cônes oranges toujours beaucoup trop rapprochés : d’abord un rapide (ah ouais c’est pas un lent), puis des poteaux beaucoup trop serrés puis un lent (« c’est fou ce que avec deux ou troix plots en moins ça devient beaucoup plus facile », dixit Jeje l’aspi le vrai), puis encore des poteaux (le regard !!!), puis une planche (regarde pas la planche abruti) puis un huit (regarde le plot suivant !!! mais non j’anticipe deja sur dans deux plots c’est pour ça que je regarde le plot devant ma roue) puis une acceleration démantielle jusqu’a un freinage de précision (tu pouvais encore y aller la t’as un mètre de rabe).

Un freinage d’urgence était aussi organisé.

Donc toute la joyeuse compagnie est en marche (si si, vu la vitesse moyenne c’est bien de la marche), vers les différentes épreuves qui s’enchainent tranquillement, nous aurons la joie de profiter du style exotique des engevins (ah oui c’est comme ça que ça s’enlève les rétros sur une ducati? on va dire ça a yoyo), on a eu droit aussi à un virage vraiment sur l’angle d’une pilote.

Bref les chronos s’enchènent pour les deuxieme année et les pieds par terre pour les secondes (ou l’inverse je sais plus). Un petit appel à vale, tu nous rejoins sur le parking de « je sais plus le nom, mais pas loin du pont de Cheviré » quoi tu sais pas ou c’est mais si, bon je te passe Mr le président qui va tout te dire.

Apres ce bref interlude, nous reprenons la route pour aller manger, les quelques imprévoyants prennent de l’essence, et nous nous retrouvons au resto « pas très loins du parking je sais plus le nom, mais pas loin du pont de Cheviré ».

Une bonne bouffe nous attends les assiettes sont chaudes et les serveuses nous attendent (non non pas l’inverse). Une paëla sans histoire plus tard (pour nous pas focément pour les autres clients du resto), nous reprenons la route vers le parking ou vale est en train de passer brillament son plateau bien aidé par une bourrasque à faire tomber les poteaux.

Une fois que notre ami a fini ses exercices, nous reprenons la route pour le rally, nous courons donc vers la ligne de départ où nous sont remis les joyeuses petites feuilles pleines de signes bizzares, les compteurs sont pris et nous expliquons aux engevins la signification (non non c’est pas un rébus). Puis alors que nous nous commencons à faire chauffer les pneus et fumer les moteurs (ou l’inverse) une petite voix à ma droite me glisse : « va aussi falloir que je prenne de l’essence… « . Vale, putain !!! Un coup de pompe (propre comme figuré et dans les deux sens) plus tard, nous reprenons la route relégués à la dernière place. Nous rejoindrons le peloton près du « passage ou on prend un bateau pour traverser la flotte ». Quelques photos mémorables seront prises sur l’embarcation, « recule vale, encore un peu… ». Pour remercier les joyeux automobilistes de nous avoir laissé passer dans la file (en même temps ils n’avaient pas le choix), nous ferons quelques petits rupteurs (« ne pas démarrer son véhicule avant l’arrêt total du bateau », tous des rebels ces motards).

La s’engage une lutte énorme entre le clan yamahatiste (vale et moi) et le clan kawasakiste (ZR7zen, Guillaume et yoyo). On les double, on se perd (« pas par la Jeje »), on les double, on se perd (« Vale, quand on connais pas on roule pas comme un demeuré »). Nous finissons par avoir le dessus, et partons en chasse de pigear et diego qui ont une petite longueur d’avance, nous finissons par les rejoindre enfin et attaquons une bourre saignante que Diego a pu admirer de loin, benh oui tu manques un peu de puissance mon pauvre. Il aura quand même le temps de me montrer un panneau indicatif de la vitesse maximum, ah bon c’est pas pour les canards qui traverssent ce panneau?

Bref avec tout ça nous arrivons tous les 4 en premier sur le parking du foyer fourbus mais heureux. Les arrivées s’egrenneront une à une et plus ça allait plus on voyait des fous-rires sous les casques. Bref vale et yoyo n’auront pas la patience d’attendre, pour l’un ce sera sa femme qui l’attend pour l’autre ce sera un boulot, chacun fait ce qu’il veux avec sa vie. Apres que tout le monde soit arrivé, on boit un coup et on affiche les résultats, il me semble que tout le monde a eu son exam. Voila apres quelques remarques genre tiens Jean a 15 en rally et françoise 20, il doit y avoir un problème de compteur, …

Voila, longue vie à la CASIM


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